Historique condensé du Judo-Jujitsu

Origines du JUDO : le JUJITSU

(ou JIU-JITSU ancienne orthographe ou JÛ JUTSU système Hepburn, mais les spécialistes de budo prononcent JITSU)

Durant le moyen-âge au Japon de nombreuses écoles ont enseigné des techniques de combat à mains nues, destinées aux champs de bataille une fois le soldat désarmé. Ces techniques ont pour nom: jujitsu, taijitsu, yawara, judo, toride etc. L’origine exacte de ces techniques que l’on englobe aujourd’hui sous le terme de JUJITSU reste obscure. L’école considérée comme la plus ancienne est l’école TAKE NO UCHI (prononcez takéno outchi) ou TAKE NO UCHI RYU (ryu=école, courant) fondée vers 1530. Ces écoles vont perfectionner leurs techniques jusqu’à atteindre une efficacité redoutable.
Mais avec la modernisation du Japon et l’avènement de l’ère industrielle (milieu du XIXème siécle), ces techniques guerrières deviennent obsolètes et tombent en désuétude.

Jigoro KANO et le KODOKAN

Jigoro KANO

Jigoro KANO est né en 1860 à Mikage (prononcez mikagué), petite ville près de Kobe. Il entre à 17 ans dans la Faculté des Lettre de l’Université Impériale de Tokyo. C’est un homme brillant et d’esprit vif mais de faible constitution. Il est souvent victime de brimades de ses camarades et il en souffre. Afin de fortifier son corps il décide d’apprendre le jujitsu qui a la réputation de permettre à un individu peu robuste de battre un adversaire plus lourd.

Il commence son entraînement en 1877 avec Maître FUKUDA à l’école TENJIN SHINYO (TENJIN SHINYO RYU), puis après le décès de ce dernier avec Maître ISO.
A la mort de Maître ISO (1881), il change d’école et se perfectionne à l’école KITO (KITO RYU) avec Tsunetoshi IIKUBO Sensei (prononcez Tsounétoshi IIKOUBO/ sensei=maître ou professeur).

De cette école J. KANO conservera le KOSHIKI NO KATA (kata antique) qu’il considère comme le plus représentatif des origines lointaines du judo.

En 1882, après cinq ans d’entraînement intensif, Jigoro KANO est devenu un excellent combattant. Il continue à étudier les ouvrages anciens, les manuscrits des écoles et fréquente les meilleurs spécialistes. Cette étude approfondie le persuade de la nécessité de rationaliser l’enseignement et d’éliminer les prises dangereuses. Ainsi, il prend conscience des possibilités immenses qu’offre la pratique de cette discipline dans la formation de l’individu, tant sur le plan physique que mental. Il crée le judo Kodokan (Ecole pour l’étude de la Voie). L’efficacité de sa méthode s’affirme et son école se développe. Il continuera jusqu’à sa mort en 1938 à œuvrer pour le développement du judo et du sport au Japon.

Il a défini judo par ces deux maximes:

  • Jita kyo Ei=Entraide et prospérité mutuelle
  • Seiryoku zen Yo= Emploi optimum de l’énergie.

Le BUTOKUKAI

(prononcez boutokkaï) ou Ecole Nationale d’Arts Martiaux

En dehors du Kodokan, d’autres centres d’entraînement sont créés, tout le monde ne pouvant se rendre à Tokyo. C’est le cas du BUTOKUKAI à Kyoto en 1895, organisme pluridisciplinaire qui accueillera aussi le judo. Bien que J. Kano en soit le président et ses meilleurs élèves les professeurs (dont Isogai HAJIME 10ème dan) une rivalité entre les deux écoles va peu à peu se manifester.
A la première manifestation nationale c’est Tamio KURIHARA (10ème dan et premier professeur de M. KAWAISHI) du BUTOKUKAI qui remportera le trophée du meilleur judoka japonais. C’est de cette école que sont issus les maîtres AWAZU (9ème dan) et MICHIGAMI (9ème dan) bien connus en France.
A la fin de la seconde guerre mondiale les troupes d’occupation américaines vont dissoudre cette école. Cette école très réputée et associée par J. Kano à toutes les évolutions techniques (kata) disparaîtra mais pas les maîtres qui vont partir enseigner dans les universités, notamment Tenri, qui vont constituer la force du judo japonais actuel.

Le JUDO-JUJITSU en France

Un combat entre un lutteur nommé DUBOIS et Guy de MONTGRILHARD dit RÉ -NIÉ, spécialiste de jujitsu, le 26 octobre 1905 et grâce à la victoire de ce dernier fait connaître le jujitsu dans le milieu sportif. Puis l’Enseigne de Vaisseau Le Prieur revenu du Japon avec une ceinture noire en fait quelques exhibitions.

Des japonais se succèdent à Paris dans les années 1920 (Aida-Ishiguro) mais ils ne réussiront pas à implanter le judo.

Mikonosuke KAWAISHI

En 1931, Mikinosuke KAWAISHI (prononcez mikinoské kawaïshi)(1899-1969) arrive en Angleterre. Diplômé de l’Université Waseda et du Kodokan à Tokyo où il a été l’élève de Jigoro KANO il a poursuivi ses études à l’Université Columbia à New-York. Il parcourt le monde afin de devenir diplomate mais c’est dans le domaine du judo qu’il va exercer son sens de la politique. Il restera à Londres pendant quatre ans pendant lesquels il enseigne le judo à l’Université d’Oxford et à l’Anglo-Japanese judo club qu’il crée. Mais ce qu’il recherche c’est un pays où le judo n’a pas encore été implanté. Il écrit à plusieurs ambassades japonaises en Europe afin de se renseigner sur la pratique du judo. Il reçoit une réponse de l’Ambassadeur du Japon en France qui lui dit que le judo n’y est pas encore pratiqué.

Il arrive à Paris le 1er octobre 1935. Il commence à enseigner le judo au Club Juif. Puis prend rapidement son autonomie en créant le Club Franco-Japonais.

D’autre part, un scientifique, Moshé FELDENKRAIS arrive en France en 1928. Il s’intéresse beaucoup au jujitsu dont il est un autodidacte. Il devient l’élève de M. KAWAISHI et crée en 1936, le Jiu Jitsu Club de France où viennent s’entraîner de nombreux scientifiques comme Frédéric Joliot-Curie, Prix Nobel de Chimie et professeur au Collège de France, et son épouse Irène ainsi que Paul BONÉT-MAURY. M. FELDENKRAIS prend des cours particuliers avec M. KAWAISHI au club Franco-Japonais et lui demande de venir donner des leçons au Jiu Jitsu Club de France. Les deux premiers clubs français vont rapidement fusionner et M. FELDENKRAIS sera le premier élève de M. KAWAISHI à se voir décerner la ceinture noire.

La Méthode KAWAISHI

M. KAWAISHI ressent rapidement la nécessité de créer une méthode d’enseignement adaptée à la mentalité française. Il veut aussi se démarquer du Gokyo du Kodokan et contrairement à ce dernier qui est un judo de traction (hiki no judo) et débute l’enseignement par de ashi barai il préfère un judo de poussée (oshi no judo) et démarrera sa méthode par o soto gari qui est une technique arrière.

Il doit aussi s’adapter aux conditions matérielles qui ne sont pas du tout celles du Japon. Les tapis sont des bâches sous lesquelles sont répandus de la sciure de bois. Le bois migre sous la toile, des bosses se créent qui rendent les déplacements difficiles.

Il va classer les mouvements par famille de techniques: technique de jambe (ashi-waza), techniques de hanche (koshi-waza) etc. et il leur donne un ordre d’apprentissage. Dans certaines familles de techniques, il donne la priorité aux mouvements plus adaptés: le premier mouvement d’épaule est ippon seoi et non seoi nage car ce mouvement demande moins de flexion des jambes pour les Français qui ont des jambes plus longues; de même, et pour les mêmes raisons, sode tsuri komi goshi est préféré à tsuri komi goshi.

Cette classification facilitera grandement l’apprentissage car les Français préféreront retenir le numéro plutôt que le nom du mouvement. Ils diront par exemple: 1er mouvement de jambe plutôt que O soto gari.

Puis il créera un programme d’apprentissage par niveau. Ce dernier étant matérialisé par une couleur de ceinture différente allant de la plus claire à la plus foncée alors qu’au Japon on ne porte que la ceinture blanche avant la noire.

Contrairement au Japon où les débutants doivent maîtriser les ukemi (prononcez oukémi) ou brise-chutes avant de commencer à apprendre des mouvements, le Français dès sa première séance s’initiera aux techniques de projection et d’immobilisation.

Cette méthode, comprenant aussi de la self défense ou GOSHIN JITSU et pour les élèves plus avancés les katas (abandonnés au Japon) est le fruit des cinq années passée aux Etats-Unis et quatre en Angleterre à enseigner le judo à des occidentaux. Elle va permettre un développement rapide du judo en France.

Le Judo International

M. KAWAISHI reparti au Japon en 1944 revient en France en 1948 à la demande de ses élèves et du gouvernement français. Il a réfléchi pendant ces quelques années et revient en France pour développer le judo en Europe.Les élèves de M. KAWAISHI deviennent des professeurs très actifs qui forment à leur tour des professeurs et développent le judo dans de nombreux pays d’Europe puis du monde: Jean DE HERDT en Belgique et en Hollande, Henri BIRNBAUM en Espagne, Serge BRISKINE au Portugal puis à CUBA, Jean VALLEE en Suisse, R. VAN DER VEKEN en Pologne et Yougoslavie, A. BONHOTE en Algérie, M. DUDOGNON au Maroc, J. ZEKEL en Afrique Centrale. Au Sénégal, au Cameroun, à Tahiti, en Indochine, à Madagascar, au Canada etc. Dans tous ces pays la méthode Kawaishi est exportée et permet la découverte du judo. L’influence politique internationale de la France dans cette période d’après guerre est déterminante pour la diffusion du judo dans le monde et justifie le choix de ce pays fait par M. KAWAISHI.

En 1951, la France organise le premier championnat d’Europe à Paris au Vélodrome d’Hiver. C’est l’occasion de relancer la Fédération Internationale. Afin de montrer aux Japonais le travail réalisé en France et en Europe, Mikinosuke KAWAISHI et Paul BONÉT-MAURY Président de la Fédération, invitent des représentants du Kodokan. Risei, fils de Jigoro KANO est le chef de la délégation japonaise. Il reste éberlué par le niveau de développement du judo en Europe, surtout en France et par les 12000 spectateurs présents au Vel d’Hiv. Pour les champions français le succès est total. M. DAÏGO, champion du Japon toutes catégories combat dix judokas en ligne et bat facilement les neuf premiers mais échoue devant Jean De Herdt, champion d’Europe, qui sera nommé quatrième dan par Risei KANO ce jour là.

Alors que le judo au Japon est sous l’éteignoir de l’occupation américaine, que les jeunes hommes sont morts pendant la guerre et que le judo japonais est moribond, l’enthousiasme suscité en France et en Europe par le judo et la nomination de Risei KANO comme président de la Fédération Internationale sur proposition de la France vont permettre la relance du judo au Japon et l’organisation du premier championnat du monde en 1956 à Tokyo.

Développement : croissance et crises

Dans les années 1950, le judo français connaît un essor considérable. les clubs se multiplient. Mikinosuke KAWAISHI fait venir du Japon un jeune expert 6ème dan pour l’assister. Maître Shozo AWAZU, 9ème dan (1923-2016) débarque à Marseille en 1950. C’est un grand spécialiste du ne waza (travail au sol) et il va faire beaucoup évoluer le judo français dans ce domaine. Il participait encore récemment malgré son âge à l’encadrement des stages de hauts gradés du judo français après avoir été conseiller technique national et professeur d’un des plus grands clubs de l’hexagone.

Puis en 1953, recommandé par Maître Tamio KURIHARA (10ème dan et premier champion du Japon) un autre expert vient aider au développement du judo français, Maître Haku MICHIGAMI 9ème dan (1912-2002). Il est diplômé de la célèbre école Budo Senmon Gakko (Busen), école spécialisée dans la formation de professeur d’arts martiaux et dépendant de la Butokukai de Kyoto. Au moment de la scission entre la Fédération française et le Collège des Ceintures Noires il optera pour ce dernier dont il deviendra le directeur technique. Il s’occupera aussi de la Fédération Hollandaise, ce qui lui permettra de mener Anton Geesink (élève au départ de Jean DE HERDT) au sommet du judo mondial à Paris en 1961 et aux Jeux Olympiques de Tokyo en 1964.

Fin 1951 arrive à Toulouse un jeune judoka 6ème dan envoyé par le Kodokan. Maître Ichiro ABE est un excellent judoka qui vient essayer de convaincre les judokas français de la valeur de la méthode Kodokan. C’est une transposition de la rivalité est-ouest (Tokyo-Kyoto) qui règne au Japon. En effet plusieurs maîtres japonais exerçant en France sont des judokas de l’ouest. Si de nombreux experts japonais de l’est sont venus participer à l’essor du judo français, ils l’ont fait sous l’égide de la Fédération. Ichiro ABE n’est pas de ceux-là et il va attirer vers lui tous les mécontents de la Fédération et les déçus de la méthode Kawaishi. Ses élèves se réuniront au sein de l’Union fédérale des Amateurs de judo Kodokan créée en 1954.

En 1956, cette fédération dissidente fusionnera avec la Fédération Française de Judo et Jiu Jitsu qui deviendra la Fédération Française de Judo et Disciplines Assimilées (en 1965 Assimilées deviendra Associées).

À la suite de cette guerre des méthodes, la Fédération lancera une vaste réflexion qui aboutira à la progression française de judo.

Après cette réunification, une autre scission déchirera le judo français pendant de nombreuses années, celle du Collège national des Ceintures Noires de France qui créera sa propre fédération, la Fédération Nationale de Judo Traditionnel. La deuxième réunification interviendra en 1971, celle-ci sera définitive.

Les catégories de poids

Pendant ces années de croissance et de développement des compétitions, il faut signaler la querelle des catégories de poids qui a divisé les Français en deux camps.

Les adeptes des catégories de poids sont plus nombreux à l’étranger qu’en France et un congrès de la Fédération Internationale de Judo (FIJ) adopte en 1952 le principe de compétitions en trois catégories: moins de 68 kg; moins de 80 kg; plus de 80 kg. Cette adoption n’est pas reconnue dans les compétitions officielles jusqu’aux Jeux Olympiques de Tokyo.

Le congrès de Rio de Janeiro en 1965 adopte les cinq catégories suivantes: -63 kg; -70 kg; -80 kg; -93 kg; +93 kg.

À partir de 1977 on adoptera 7 catégories: -60 kg; -65 kg; -71 kg; -78 kg; -86 kg; – 95 kg; +95 kg.

Aujourd’hui elles sont: – 60 kg; -66 kg;-73 kg; -81 kg; -90 kg; -100 kg; + 100 kg.

Féminines en 1992: -48 kg; -52 kg -56 kg; -61 kg; -66 kg; – 72 kg; +72 kg.

Aujourd’hui: -48 kg; -52 kg; -57 kg; -63 kg; -70 kg; -78 kg;+78 kg.

Pour Jigoro KANO, les catégories de poids étaient impensables dira son fils Risei. Tous les experts pour qui le judo n’était pas qu’un sport étaient de cet avis à l’époque. Elles sont aujourd’hui incontournables sauf au Japon où le titre suprême est le championnat toutes catégories.

Conclusion

Aujourd’hui le judo est devenu un grand sport international et olympique. Des millions de pratiquants s’adonnent aux joies de l’art souple et la France a dépassé les 600 000 licenciés. S’il n’est plus pratiqué exactement comme il l’était avec Jigoro KANO, il vise néanmoins l’éducation de l’individu dans sa conception la plus haute. Nous ne pouvons que nous féliciter que la France ait su conserver cette dimension éducative de notre discipline et que la recherche du résultat ne soit pas une fin en soi mais un moyen de vérifier la bonne application du principe de l’emploi optimum de l’énergie: Seiryoku zenyo que Jigoro KANO nous a donné comme but.

Bibliographie

Le judo, quelle histoire!, Claude FRADET, Éditions SFJAM Noris
Le judo, Paul BONÉT-MAURY et Henri COURTINE, Éditions Que sais-je?
Le Palmarès du Judo français, Jean Philippe DAMIE, CES
Un million de judokas, Claude Thibaut, ED. Albin Michel
Les racines du judo français, Michel BROUSSE

Les cinq premières ceintures noires françaises par ordre de date

  1. Maurice COTTREAU 20-04-1939
  2. Jean DE HERDT 12-06-1940
  3. Henri BIRNBAUM 12-06-1940
  4. Paul BONÉT-MAURY 01-08-1940
  5. Robert SAUVENIERE 18-12-1941

Moshé FELDENKRAIS a été nommé en 1939 mais il ne figure pas sur la liste car il n’est pas de nationalité française.

Les premiers champions de France (Toutes catégories)

1943 Jean DE HERDT
1944 Jean DE HERDT
1945 Robert PIQUEMAL
1946 Pierre PEGON
1947 Jean DE HERDT
1948 Guy VERRIER
1949 Jean DE HERDT
1950 Jean DE HERDT

Les premiers champions d’Europe (1951)

Catégories: (sans catégories de poids)
Ceintures marron: Michel DUPRÉ (France)
1er dan: Bernard PARISET (France)
2ème dan: Guy CAUQUIL (France)
3ème dan: Jean DE HERDT (France)
Toutes catégories grades: Jean DE HERDT (France)
Equipes: 1ère FRANCE (PARISET, MALLET,CAUQUIL,VERRIER, DE HERDT)

Dates clés

  • 1860 Naissance de Jigoro KANO fondateur du judo
  • 1882 Fondation du KODOKAN par Jigoro KANO
  • 1895 Création du BUTOKUKAI
  • 1930 Premier championnat du Japon officiel
  • 1935 1er octobre arrivée de Mikinosuke KAWAISHI à Paris
  • 1938 Décès de Jigoro KANO
  • 1939 20 avril Première ceinture noire décernée à un Français, Maurice COTTREAU par Maître KAWAISHI
  • 1943 30 mai Premier championnat de France remporté par Jean DE HERDT
  • 1944 Mikinosuke KAWAISHI repart pour le Japon
  • 1946 Création de la Fédération Française de Judo et de Jiu Jitsu, Président Paul BONÉT-MAURY
  • 1947 Création du Collège National des Ceintures Noires
  • 1948 Création de l’Union Européenne de judo, Président Aldo TORTI (Italie)
  • 1948 Retour de Maître KAWAISHI en France
  • 1950 Première compétition féminine en France
  • 1950 Arrivée en France de Shozo AWAZU, assistant du professeur KAWAISHI
  • 1951 Création de la Fédération Internationale de Judo, Président Risei KANO (Japon)
  • 1951 Premier championnats d’Europe
  • 1953 Arrivée en France de Haku MICHIGAMI
  • 1956 Premier championnat du Monde masculin sénior (open). Henri COURTINE est demi finaliste
  • 1958 Deuxième Championnat du Monde à Tokyo: Bernard PARISET est demi finaliste
  • 1960 Le judo est inscrit au programme des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964
  • 1960 André ERTEL est élu président de l’Union Européenne.
  • 1961 La France organise pour la première fois les championnats du monde à Paris, victoire d’Anton GEESINK, premier Européen à battre les Japonais.
  • 1962 Premières rencontres par équipe entre la France et l’URSS
  • 1964 1ère apparition du Judo masculin aux Jeux Olympiques à l’occasion des Jeux de Tokyo. André BOURREAU, Michel LESTURGEON, Jacques LEBERRE et Lionel GROSSAIN représentent la France.
  • 1967 Publication de la Progression française
  • 1969 30 janvier Décès de Maître KAWAISHI
  • 1971 Création du Comité National des Grades
  • 1972 Le judo est reconnu définitivement discipline olympique à Munich. Premières médailles (bronze) remportées pour la France par Jean-Jacques MOUNIER, Jean-Paul COCHE et Jean-Claude BRONDANI.
  • 1974 Premier championnat de France féminin
  • 1975 Jean-Luc ROUGÉ devient le premier champion du monde français à Vienne (Autriche)
  • 1975 Premier championnat d’Europe féminin
  • 1979 Henri COURTINE est élu directeur sportif de la FIJ
  • 1980 Premiers championnats du monde féminin à New York. Jocelyne TRIADOU devient la première championne du Monde.
  • 1980 Jeux Olympiques de Moscou: Thierry REY et Angelo PARISI deviennent les premiers Français champions olympiques.
  • 1982 Championnats du Monde féminins à Paris. Béatrice RODRIGUEZ, Martine ROTTIER, Brigitte DEYDIER et Natalina LUPINO sont championnes.
  • 1986 Daniel BERTHELOT est élu Président de la FFJDA. Jean-Luc ROUGÉ est nommé Directeur Technique National (1986-1996)
  • 1988 Le judo féminin est sport de démonstration à Séoul (Corée). Marc ALEXANDRE est champion olympique.
  • 1991 François BESSON est élu Directeur Sportif de la FIJ
  • 1992 Cécile NOWAK et Cathy FLEURY premières Françaises championnes olympiques à Barcelone (Espagne). Michel VIAL est élu président de la FFJDA (1992-2005)
  • 1994 Première Coupe du Monde par équipe de nations gagnée par la France
  • 1997 Fabien CANU est nommé DTN
  • 2000 Au JO de Sydney David DOUILLET devient le champion le plus titré de tous les temps dépassé aujourd’hui par Teddy RINER
  • 2001 Inauguration de l’Institut du Judo
  • 2005 Jean-Luc ROUGÉ est élu président de la FFJDA. Brigitte DEYDIER est nommée DTN
  • 2008 Jean-Luc ROUGÉ est réélu président.
  • 2009 Jean-Claude SENAUD est nommé Directeur technique National
  • 2016 Jean-Luc ROUGÉ est réélu président de la FFJDA.
  • 2017 Teddy RINER remporte son 10ème titre mondial.

Quelques questions auxquelles vous devez savoir répondre

  1. Qui est le créateur du judo?
  2. A partir de l’étude de quelle discipline le judo a-t-il été créé?
  3. Quel est le nom japonais de l’école pour l’étude de la voie »?
  4. En quelle année cette école a-t-elle été créée?
  5. Comment nomme-t-on le vêtement porté par le pratiquant de judo?
  6. Quel est le principe édicté par le créateur du judo qui régit l’utilisation de la force dans un combat?
  7. Comment nomme-t-on l’ensemble des valeurs qui dictent le comportement du judoka sur le tapis et dans la vie?
  8. Quel est le nom du fondateur du judo français?
  9. Quel est le nom du Français le plus gradé?
  10. Quel est le nom du premier champion du monde français?
  11. Quel est le nom du judoka qui possède le plus important palmarès mondial?
  12. En quelle année le judo masculin a-t-il fait sa première apparition aux Jeux Olympiques?
  13. En quelle année le judo féminin a-t-il fait sa première apparition aux Jeux Olympiques?
  14. Quel est le nom du président de la Fédération française de judo?
  15. Que signifie le sigle FFJDA?
  16. Quel est le nom du premier champion du monde de judo toutes catégories européen?
  17. En quelle année s’est déroulé le premier championnat du monde?
  18. Où s’est déroulé le premier championnat d’Europe de l’ère moderne?
  19. Quel est le nom du premier président de la Fédération Française de Judo?
  20. Quel est le nom de l’expert japonais qui arrive en France en 1950 et qui est décédé récemment?
  21. Que signifie le mot judo?
  22. Quelle est la maxime édictée par J. Kano concernant le plan moral du judo?